vendredi 23 janvier 2015

Giclées sensorielles




Sur le lait brutal de ta peau s’empourprent des flots aphones qui claquent flakkk-fffrak ! fruits fracassés foie flagrant galbe lacté éclaté seins sciés cris striés — ouvre-toi ! écartèle tes pores je viens damné gueuler mon chant en toi défoncer tes pores avec mon crâne-gland-coutelas — ouvre-toi ! — sur le lait fractal de ta peau s’éploient des fleurs d’effroi ——




Viens

défais-toi tremble tremble ondoie

astres trémulant trip en tripes triturées rectales extatiques envolées
trépas torturés carnage crépitant cri de crânes carnassiers

ivresse carnée astrale ossodomie

viens frôler ton délire/délice anal sur le gland vertical de l’Os sidéral

viens — empale-toi !

délie-toi ruisselle ondule
love ta chair en fluides embrasés embrassant mon osseuse atroce intégrale érection

viens vibre en flots de silence brûlant en chaudes coulées dissous-toi en effluves en torrents en suaves soleils lactés en flux de volupté

viens défais-toi — hurle à la mort, au massacre sensitif
au silence déchiqueté

au silence
...
— Plénitude.
 





Extraits de Carnage sensitif de Younisos







mardi 6 janvier 2015

Frangipane et gros nichons

Je me suis intégralement éjaculé dans le scintillement gueulé de nichons matinaux.

J’ai pulvérisé une douce nymphe au cul frangipanesque, et entonné le chant-panique des joies décapitées. Ses viscères gisent triturés sur le fond équarri de la blanche carcasse d’Eros empalé.

Je chante l’aube platine d’un frais massacre qui pointe... le coutelas enfoncé jusqu’au manche dans l’aréole meringuée de la chance.

Ce matin, je me suis éjaculé tout entier dans la lumière tremblée d’un décolleté.

— Tu peux me sucer si tu veux, lui dis-je, de toute façon je bande du crâne, l’Os crève la lumière... la pine tu peux bien te la bâfrer.



Extrait de Carnage sensitif de Younisos


...

CARNAGE SENSITIF de Younisos
                                                                                                           

vendredi 2 janvier 2015

La lumière


L'évidence lunaire d'un gros sein blanc fait surgir l'excès au sein de l'évidence en soi.



L’éclat cru d’un gros sein blanc est une insulte à la prudence, un démenti de la raison, fond laiteux pour des rigoles de sang, orage de déflagrations hilares éclaboussant la gueule à ceux qui pensent à demain.



Extrait de Carnage sensitif de Younisos


(Silence des gros seins blancs.)