… le coutelas s’applique d’emblée à ses propres
fibres qu’il déchire une à une finissant en floraison de délices carnées ma carne et
mon sang dégoulinent sur mes murs —
défoncé au free jazz je bande égorgé — chair ondulante en vagues de lumières
ondoyantes et courbes veloutées fulgurantes fuselées ascendantes de la
femme écarlate — tout pulpe Vénus donne à voir en giclées ses délices le matin
assassin chantonne sa chaconne térébrante dans les plis torturés des
viscères la tiédeur des entrailles se mue
en caillots pétrifiés appelant au massacre — des oiseaux azurés font des trous argentés dans le flot chaviré des boyaux
à laper la laiteuse
en caillots pétrifiés appelant au massacre — des oiseaux azurés font des trous argentés dans le flot chaviré des boyaux
à laper la laiteuse
dont les fesses fleurissent
perchées —
perchées —
extase
et rage s’entremêlent
fluant retombant
en sèves givrées et musiques morcelées — éclairs sensoriels, et galbes duvetés une caresse... éclatée — la lame crissante du silence cisaille le flux et Mary trempe ses macarons dans le sang frais de Clotilde… ô mon doux cadavre... je jouis
en sèves givrées et musiques morcelées — éclairs sensoriels, et galbes duvetés une caresse... éclatée — la lame crissante du silence cisaille le flux et Mary trempe ses macarons dans le sang frais de Clotilde… ô mon doux cadavre... je jouis
Extrait de Carnage sensitif de Younisos
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