Boyaux.
Boyaux tendus écartelés sur le verbe. Boyaux tiraillés triturés cisaillés pour
l'éclat blanc du cadavre atone de la prose — mon foie ahuri dans les cryptes
pierreuses de l'est profond.
Boyaux. Boyaux déchiquetés en douces images sourdes et aveugles...
seuls les viscères s'écoulent dans le silence écarlate du rien — le souffle
perpétue l'agonie transperçant le pancréas du flux — cancer et stupre
s'enculent mutuellement dans le substrat ondulé où trémule le Wi-Fi de la mort.
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