vendredi 3 février 2023

La chair, l'excès, la transgression

 Je suis à peu près une charogne, pensa Vlanck.

(Il faut envisager une charogne claire et ithyphallique. Car, je vous le dis tout à trac, Vlanck est beau.)
Beau et atroce.
Traînant sa carcasse ossue, de ses doigts acérés il touche un clavier déglingué, couvert de raclures putrides.
Il écrit.
Son clavier est charnel, suintant un sang épais de rage osseuse et de lymphe ionique…
Vlanck s'accroche à l'écriture... pour ne pas finir dans une misère aussi nue... mais la misère le rattrape, et l'horreur aussi.
La poésie se retire tout à coup. Elle s'en va gicler ailleurs. Le jour est nu. L'angoisse crue. L'horreur s'ècoule gratuite, sans détour. Vlanck se prend la lumière du jour dans la gueule et crève en respirant…
Plusieurs fois son crâne explosa, sans qu’il en clamse... enfin... il est peut-être déjà crevé... je n’en sais rien.
Dans le beau crâne de Vlanck des images s’allument, et des sons, des orgues, seins aveuglants, beautés déchiquetées… rêves éventrés dégoulinant sur les interfaces mutantes de vomi sensoriel écarlate… viscères éclatés grommelant le chant tranchant du souffle égorgé… carotides en tranches vomissant des phonèmes éclopés — cadavre solitaire pourrissant calmement dans un appartement oublié — foies scintillants, pendus parmi des orgies azurées… et des lames obscènes et des chats hystériques déchiquetant le ciel et d'amples langues fraîches léchant la ponctuation du flux.
L’horreur se faufile entre les draps assourdis de Vlanck, lui liquéfie les boyaux, et éclabousse le silence de ses synapses déglinguées.
Le sens s'écrase sous de claires giclées de bananes vues — la fraîche matinée exulte au fond d'une gorge pinée —
L’os nu hurle dans la nuit.


Extrait de    La Chair crue qui s'illumine 













mercredi 6 mai 2020

Viscéral


Un gigantesque melon rigole au fin fond du silence.
Quelque part dans l’Iliade, l’épée tranchant les vertèbres fait gicler la moelle.
L’évidence est aphone. Atroce. Les mots sont des couteaux dans la plaie sensorielle, pour jouir à se scier les viscères, saigner à vif l’écran perceptif de l’horreur patente, fêlure du maintenant, orange crevée de l’abominable flux, strip-tease ahuri de l’os écorché.

J'ai les cervicales qui craquent… elles chantent la glauque raideur du flot présent.

L’arrière-boutique de l’écriture est un immonde égorgeoir, foutoir ahurissant d’abominables cochonneries, de vie charcutée, de démence régurgitée en lumières et galbes à midi.





Younisos









samedi 4 mai 2019

Delicatessen


Une armée de steaks mutants aux dents pointues s’abat sur les claires franges du jour. À coups de dents ils déchirent.
L’immonde biologie fait des gargouillis au creux amniotique du silence.
Œsophagite, charcuterie, et autres moelleuses équations.
Qui veut du boudin ?
Le gosier enfin troué, Vlanck crachera le sang doux de son délicieux cadavre.
Les hackers nécrophages se chargeront de ses restes dans le Cloud.
Qui veut du boudin ?
Le cosmos est une grosse farce obscène, fripouillerie lugubre, ridicule, pensa Vlanck en débitant une belle tranche de fesse en tendres petits lardons appétissants.
Les foies mutants envahissent les ascenseurs des startups où ils branlent l’anus du futur, pendant que des milliards de verges et de vulves dégorgent des flots immondes de pixels recyclés en monnaies amorphes.

Extrait de
La Chair crue qui s'illumine

 Disponible ici :




Younisos


vendredi 3 mai 2019

La lumière d'un sein



La Lumière d'un sein
par Younisos

Essai sur la chair : Phénoménologie de la perception charnelle.

Devant un beau sein qui s’illumine, la raison, le discours, la pensée sont impuissants.

Un essai sur la chair ne peut prétendre qu’à l’expression désespérée d’une tentative de lucidité déchirée — la vision claire et distincte de ce qui, en-deçà du verbe, engage la totalité des viscères, jusqu’aux infimes fibres sensitives. Car l’évidence sensorielle d’un gros sein illuminé introduit l’excès et la transgression au sein de l’évidence en soi. D’où la pertinence d’une phénoménologie de l’apparition charnelle qui puisse introduire à une esthétique de la chair et de l’excès tout en assumant la cruciale disjonction entre vision esthétique et expérience érotique.

Disponible ici :








mardi 29 janvier 2019

La chair crue qui s’illumine


La chair crue qui s'illumine  de Younisos
Roman — 156 pages

Vlanck s’ouvre à la vision claire et distincte de la chair. 

La lumière d'une cuisse.  Gros seins blancs.  Le silence.

Vlanck perçoit la chair en soi, crue. Il est livré au règne de l’apparence, éprouvant de plein fouet l’épaisseur sensible des corps, la luminosité des peaux.

Ces charnelles apparitions entraîneront Vlanck sur les voies de l’excès et de la transgression, entre horreurs esthétiques et fêlure érotique. Car l’évidence lunaire d’un gros sein illuminé fait surgir l’excès au sein de l’évidence en soi.
 

Disponible ici :



 


dimanche 16 septembre 2018

Boyaux


Boyaux. Boyaux tendus écartelés sur le verbe. Boyaux tiraillés triturés cisaillés pour l'éclat blanc du cadavre atone de la prose — mon foie ahuri dans les cryptes pierreuses de l'est profond.

Boyaux. Boyaux déchiquetés en douces images sourdes et aveugles... seuls les viscères s'écoulent dans le silence écarlate du rien — le souffle perpétue l'agonie transperçant le pancréas du flux — cancer et stupre s'enculent mutuellement dans le substrat ondulé où trémule le Wi-Fi de la mort. 



Pour plus de textes trash, procurez-vous le dernier livre de Younisos, Poésie Trash, ici :

Poésie trash est également disponible sur Amazon : 




Younisos




mercredi 25 avril 2018

Extrait de Poésie Trash

L’azur déchiqueté verdoie, tourne rose pâle parsemé d’anus blonds et vortex oblongs.
Nulle scolopendre sur ma route. La trouée verticale émane du pur atroce anal.
Le long des ruelles, crânes fracassés par les concombres aux yeux vermeils.
Mon œsophage enfin troué, je m’endors savourant ma mort.
Sur la table, les fesses de Mary sourient à mon gland. Ma queue ahurie chante les douces abjections à venir. Morsure hilarante et sang de rumsteck.
 POÉSIE TRASH de Younisos
Recueil de textes, prose et poésie viscérales, explorant les rythmes brisés de la chair et de la lumière, déchiquetant les entrailles du possible, déchaînant des flux de visions où une tranche d'érotisme, figée en contemplation esthétique, génère l'apparition monstrueuse de la viande en soi.


Disponible ici : 

dimanche 4 mars 2018

Un livre trash

Poésie Trash de Younisos

La chair, l'excès, la transgression.

Un livre qui vous éclaboussera les synapses.





Extrait


L'angoisse matinale revient me prendre telle une amante, elle me suce, et branle mes boyaux torturés.

Je m’éjacule tout entier et mes viscères ahuris ruissellent effarés sur mon lit déglingué, puis rampent en cuinant sur les murs de ma chambre délabrée.

L'horreur est rien.
L'horreur est une fenêtre — le jour qui éclate sur une façade chaulée.


… … …

Et quand l’horreur du matin azuré s’est estompée, il reste l’horreur de respirer — inspirer — atroce — expirer — atroce — ma rate remonte je la crache au bout de la — phrase.

J’écris dératé.

Un flot de viande féminine fait crouler le rythme derrière mes cervicales tordues.

Devant moi l’étendue de plasma et de lymphe calcinés — j’ai brûlé toute ma moelle — je m’apprête à sodomiser post-mortem le corps astral de mes rêves d’ex-humain.





vendredi 2 février 2018

Poésie Trash, le livre

Chant brisé de gorges cisaillées dans l’aube palpitante des fesses claires... Le ventre déchiré de la nuit murmure ses relents de glorieux glands dans la bouche de la bacchante aphone aux prodigieux seins blancs.

POÉSIE TRASH de Younisos

Poésie viscérale, prose de la viande en soi.
La chair, la lumière... 


Éclaboussures écarlates.
Le silence.


 
Disponible ici https://www.edilivre.com/poesie-trash-younisos.html 





mardi 30 janvier 2018

POÉSIE TRASH de Younisos

 POÉSIE TRASH, le nouveau livre de Younisos

 Recueil de textes, prose et poésie viscérales, explorant les rythmes brisés de la chair et de la lumière, déchiquetant les entrailles du possible, déchaînant des flux de visions où une tranche d'érotisme, figée en contemplation esthétique, génère l'apparition monstrueuse de la viande en soi.

Disponible ici : 
Poésie trash est également disponible sur Amazon : 




Younisos








mercredi 10 janvier 2018

Aisthêsis

Du non-savoir radical surgit le déchaînement des sens, le carnage sensoriel, et le dévoilement du fond obscène et tranchant de la lumière — chant brisé de gorges cisaillées dans l’aube palpitante des fesses claires. Le ventre déchiré de la nuit murmure ses relents de glorieux glands dans la bouche de la bacchante aphone aux prodigieux seins blancs.

L’azur frétille entre les neurones érectiles de moult giclées de cervelle sur les murs blancs à midi.


Silence et déliaison des sens, c’est bien de cela qu’il s’agit dans Poésie trash, le nouveau livre de Younisos.









mardi 9 janvier 2018

La viande en soi

Il faut une bonne dose de fièvre érotique pour ne pas voir ce qui, dans la chair, est viande et cadavre.

Younisos pose sur la chair un regard froidement esthétique, dévoilant l'horreur dans toute sa pureté sensorielle, laquelle charrie les feux dionysiaques de visions viscérales par-delà l'érotisme, où la lumière éclate tranchant la gorge à l'eros... initiant la monstrueuse apparition de la viande en soi.


Poésie Trash, le nouveau livre de Younisos, est une grosse tranche d'horreurs carnées.









lundi 8 janvier 2018

Le prochain livre de Younisos

Younisos n'a rien à dire.
C'est pour cela qu'il écrit.
La mélodie éventrée du silence s'éploie en lui. — La chair, la lumière, l'atroce nuit osseuse font sa viscérale poésie.

Younisos s'est appliqué à se ruiner systématiquement.
Il ne subsiste de Younisos que l'expérience du moment — la viande en soi.
Et l'Os.

Le nouveau livre de Younisos, qui paraîtra bientôt, est un flot d'entrailles, un chant de sang et de glands qui vous éclaboussera le pouls.








jeudi 9 novembre 2017

Désir mutant



Des bestioles transgéniques crépitent en crachotements déments le long du mur blanc dégorgeant un suc noir mêlé de fiel fluorescent où agonise la grosse truie mutante aux yeux clairs et ronds. Une bouche, une pine, un pilon de poulet, — doux cul rebondi — Une hache ! le bleu du ciel déferlant défèque sur la verbale vacuité pourrissante d'être — cri fendu pâle cuisse douceur qui crisse — la peau satinée hurle sa lueur d'opale aphone —

le chant égorge

le lait diaphane
de la
cuisse.  


Estrait de Poésie trash de Younisos.
...

Younisos



samedi 26 août 2017

Fellation

La fellation est une fêlure dans le flux charnel, ouvrant une voie vers la mélodie éventrée du silence.  

Extrait de Poésie Trash  de Younisos



samedi 25 mars 2017

Moelle sanglante

Des cartilages géants claquent craquent — voies rectales d’horizons carnassiers — ossature opaline de laiteux flamboiements.

Un Os faramineux se fait sauter le Gland — et éclate en giclées de moelle écarlate.

L’azur déchiqueté rougeoie, tourne vert pâle parsemé d’anus blonds et vortex oblongs.

Des hommes et des femmes jubilent tout nus mêlés à de somptueuses carcasses rutilant sous l’ultime luminescence d’un ciel en capilotade — branlés mutuellement ils s’enfoncent de gros os dans la bouche et le rectum — leurs crânes se fendent et crachotent de roses éclairs d’ectoplasme fluorescent.

Une gelée purpurine s’épanche par les synapses dilatées de rêves rondelets à la fraise et de crème nichonneuse au blanc aveuglant — et de cris clairs et de tranches stridentes de lumière et de blanches éruptions en ronds de lait meurtriers.


Un énorme coutelas net et précis caresse l’entrefesse exquis de la liberté.


Extrait de Carnage sensitif de Younisos

Younisos