lundi 8 décembre 2014

Écrire est abject...



Écrire est abject. C’est se branler avec sa propre lymphe, les tripes puantes, fiel gras... boyaux caillés s’enroulant pétrifiés le long des côtes fêlées, se faufilant vers le fion... intime charcuterie verbale finissant en trip rectal, et toute la carcasse fendue le long des vertèbres et les viscères béants enfin au soleil en tremblements désagrégés dans le frais frémissement des pavés en mai. — Ossodomie hallucinatoire impliquant les forces verticales du flux, et la carne lactégalactique.

Strip-tease non-dualiste de l’objectivité absolue s’auto-enculant.




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