mardi 16 décembre 2014

... tendrement


Quelque part dans Sade il est question d’un dindon sodomisé que l’on décapite en déchargeant. Ce matin je me suis réveillé avec un goût de sang dans la bouche et le gosier. J’ai rêvé que j’aimais une femme, tendrement. J’ai toujours mon coutelas. Évidemment, je ne suis pas moi.
Je baise lucidement, le buste droit, menton tendu vers les cieux.
Je ne me couche jamais.
Entre la volupté et le massacre il y a un pas à franchir, une membrane cellophane à crever.
(L'enconnage n'est qu'un prélude à l’OSsodomie.)





Extrait de Carnage sensitif de Younisos







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